Au
début, c'était plutôt rigolo et folklo. Quand nous sommes rentrés du
boulot hier vers 17h30, notre orage quotidien de l'après-midi avait provoqué une
panne d'électricité dans le quartier. Ce n'est pas la première fois que
ça arrive et, en général, ça se règle assez vite. Nous avons appelé FPL pour
signaler la panne et avons appris qu’il était prévu que tout rentre dans
l'ordre vers 19h30. Comme il faisait tout gris, j'ai allumé quelques bougies,
dont une pour que Thomas puisse faire ses devoirs. Nous en avons
profité pour dire aux enfants que voilà, c’était comme ça dans le temps, quand
il n’y avait pas de télé, pas d’ordis, pas de tablettes. Les gens se retrouvaient dans la
même pièce et discutaient ou jouaient ensemble, etc… (Ouais, ouais, ouais, tant
mieux pour eux, mais vivement que la wifi revienne, hein!)
A la nuit tombante, un camion FPL est
enfin arrivé. Deux transfos avaient sauté, un dans le jardin de notre
voisin de gauche, l'autre dans celui de notre voisin de droite, et il fallait
donc les faire repartir. A droite, pas de problème: un coup de perche
télescopique et le tour était joué: le courant était rétabli dans trois-quatre
maisons, dont celle que louait mes parents. Par contre, 4 maisons qui
dépendaient du transfo à gauche, restaient dans l'obscurité, dont la
nôtre. Et pourquoi donc, me
demanderez-vous? Et bien parce que des branches de palmiers et autres arbres le
rendaient inaccessible. Il fallait donc maintenant attendre qu'une équipe
vienne couper ces branches bien en hauteur, pour qu'ensuite FPL puisse repasser
pour remettre le transfo en route. Ce qui n'allait pas se faire en 5mn...
Nous avons heureusement pu aller
casser la croute à l'improviste chez Papi et Mami qui, eux, avaient donc
retrouvé la lumière. Nous sommes ensuite rentrés mettre les enfants au
lit. Et là, on se rend compte que
l'électricité, c'est quand même bien pratique… Même avec plusieurs bougies et
lampes de poche, tout est beaucoup plus compliqué la nuit! Les enfants se sont
endormis assez vite, malgré l'absence de clim et de ventilateurs.
Vers 22h, j'ai entendu un camion se garer
devant chez le voisin. J'ai observé l'équipe faire son travail de taille
dans le noir à la va-vite (pauvres arbres!). Ne restait donc plus qu'à attendre
le retour de FPL.
Une heure plus tard, un nouveau bruit
de camion. Je me suis réjouie à l'idée de bientôt ne plus être dans le noir.
Toujours depuis le canapé de ma family room, j'ai observé la fameuse
perche télescopique: allez, encore un petit effort, on y est presque. La
manip s'est terminée, et là, euh... rien. Le gars a commencé à remballer,
alors je suis allée aux nouvelles:
-Le transfo est foutu.
-Ah, et il va être réparé quand?
D'ici demain matin?
-Même si vous priez très fort, ça
m'étonnerait. Le temps qu'une autre équipe arrive et le temps qu'il lui
faudra pour changer le transfo, il y en a pour des heures. Moi je bosse depuis 7h ce matin, je
suis prêt à tomber à la renverse, alors je rentre me coucher.
Sur ce, je suis allée, moi aussi, me
coucher, en essayant de me faire une raison et de ne pas penser à ce que la
routine du matin serait sans courant...
Quand le réveil s'est mis en route un
peu avant 6 heures, la première chose que j'ai remarquée, c'était le bruit
ambiant de la clim dehors, et quand j'ai ouvert les yeux, j'ai vu de la lumière
dans la maison. D'après ma voisine, qui n'a quasiment pas dormi
(forcément, après avoir accueilli équipe après équipe dans son jardin toute la
nuit), le courant a finalement été rétabli vers 5h30. Ouf!
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